17 juin 2024
Pour la CGT, au-delà de l’aspect aléatoire d’une prime, celle de l’intéressement devrait correspondre à minima au tiers des bénéfices réalisés (1/3 pour le personnel, 1/3 pour les actionnaires, 1/3 pour l’investissement). Les critères définis devraient être quantifiables et vérifiables mais surtout permettre d’imposer d’autres choix politiques que ceux pris par notre entreprise.
La CGT revendique le 13e mois!
L’intéressement n’est en aucun cas à la hauteur d’une juste reconnaissance du travail des postiers et ne remplace en rien un 13e mois et des NAO compensant intégralement l’inflation.
Des critères invérifiables!
Pour la CGT prendre comme indicateur les accidents du travail nous semblent déplacé, nous ne connaissons pas de salariés qui se créé volontairement un accident de travail. Le sujet d’importance mérite effectivement d’être traité et suivi mais pas dans cet accord.
Il s’agirait encore d’une sanction supplémentaire, puisque dans certaines branches les primes sont déjà assujetties à des critères de présentéisme.
Le critère environnemental n’est pas non plus le bon, puisque beaucoup d’agents aujourd’hui voient leur lieu de prise de service déplacés en raison de la politique de l’entreprise. De plus, nous avons aussi dans cet indicateur l’impact des entreprises sous traitante, ce qui veut dire qu’aujourd’hui, les montants de la prime d’intéressement touché par les postiers va dépendre en plus de la politique de la poste, des mesures environnementales prisent par ses sous traitant.
Ce choix des critères dits multiplicateurs (permettant une majoration de la prime) ne dépend pas des postiers et sont quasi invérifiables, à l’image du taux de réduction des gaz à effets de serre émis par La Poste SA ou encore le niveau de satisfaction client (NPS), mais dépendent uniquement des politiques menées par la direction, qui pèseront sans nul doute sur les conditions de travail dans nos services.
La CGT porte une harmonisation de la rémunération vers le haut pour toutes les entreprises du groupe La Poste
Dans les entreprises du groupe existe parfois des accords intéressement ou autre, que la CGT a signé parce que plus rémunérateur, on assiste donc à la mise en place de diffèrent niveau de rémunération au sein du groupe. Les postiers ne comprennent pas, cela leur pose question. Il va falloir voir pour harmoniser vers le haut.
L’apport au résultat du groupe des bons chiffres de CNP, LBP… mais il ne faut pas oublier que si ces entreprises existent c’est bien parce que La Poste SA les finance grâce au travail des postiers.
Montreuil, le 6 août 2024